Taranto: Art et culture Tarento - Grande ville industrielle.

Histoire Taranto Vacance

Taranto est une ville moderne au coeur ancien. Elle s’étend sur une rade, célèbre pour sa beauté, balancée entre deux horizons marins. Au nord il y a les eaux tranquilles du “Mar Piccolo”, au sud la largeur du “Mar Grande” ouvert sur le Golfe de Tarente (la Mer Ionienne). Le secret de son charme est là. Le pont tournant est la liaison entre le passé et le présent, l’île de la “città vecchia” et Tarente; c’est surtout dans la ville ancienne et dans le musée national que l’on trouve les témoignages de la grandeur de Tarente, colonie spartiate et colonie de la Grande-Grèce. Elle fut fondée vers l’an 700 a. J.-C. Favorisée par un site exceptionnel, au IVème siècle a. J.-C. Tarente eut sa période de splendeur. A cause de sa position strategique Tarente subit la domination des envahisseurs Byzantins, Ostrogoths, Sarrasins,Normands, Souabes, Angevins, Aragonais dont on peut encore admirer les vestiges. Pendant la période napoléonienne la ville devint une base navale française très importante. C’est à Tarente que mourut Choderlos de Laclos, auteur des “Liaisons dangereuses”.

Au siècle passé Tarente se dressait presque toute dans la “città vecchia”, une peninsule transformée en ville au nord par le pont en pierre et au sud par le pont tournant. C’est en Piazza Fontana qu’on commence notre promenade dans le vieux quartier, très pauvre mais bien charmant avec son réseau de rues étroites. Tous les jours sur la Via Cariati ("Marina") les péheurs garent les bateaux et vendent leurs poissons.

La Via Garibaldi tombe dans une partie de l’île où la restauration des édifices a été achevée: Via Cava.

C’st par là que vous arrivez ensuite derrière le “Duomo” (1071). A ne pas manquer une visite à ce superbe monument rendu par des restaurations au style de l’art romain. Il est dédié au Patron de la ville, San Cataldo, Saint qui fut évêque de Rachan en Irlande. La façade baroque est du XVIIIe siècle. A l’entrée on trouve les fonts batismaux surmontés d’un baldaquin du XVIe siècle. L’intérieur présente un plan basilical à trois neufs soutenues par des colonnes antiques aux chapiteaux très variés (style romain, arabe, byzantin et lombard). Le pavement garde encore de beaux vestiges du mosaïque d’origine. Le plafond est décoré par un caissons du XVIIe siècle. Mais le regard est attiré par, le transept et la coupole de la croisée. Ils êtaient partie intégrante d’une église byzantine des Xe-XIe siècle qui fut latinisée en 1170. Dans la crypte d’origine il y a des fresques byzantines du XIIe siècle (bien conservée l’image de San Cataldo). La chapelle de San Cataldo est une fête de marbres, statues et fresques de la fin du XVIII siècle signées par De Matteis, Fanzago et Lombardelli. Cette décoration somptuese retient la statue en argent du patron de la ville. C’est par la “Ringhiera”, c’est-à-dire la promenade du bord de la mer, qu’on peut admirer la “Mar Grande”. En face il y a les ”les Cheradi” et en se promenant vers le port marchand on arrive à l’église “San Domenico Maggiore”. Elle a été bâtie sur l’ancien édifice de “San Pietro Imperiale” en 1300 et remaniée aux époques suivantes. La façade a un double escalier baroque, un baldaquin et une rosace centrale. A l’intérieur l’église abrite la statue de la “Mère des Douleurs”, portée en procession par les dévots le soir du Jeudi de la Semaine Sainte. A sa gauche il ya le palais nobiliaire Pantaleo, magnifique siège de représentation de la Mairie de Tarente. Il faut rappeler aussi la beauté de Palazzo Carducci et Palazzo D’Aquino.

Revenant jusqu’à Piazza Castello, c’est là que se dressent le chateau et le palais communal. Le chateau, aujourd’hui siège du commandement de la Marine, fut bâti par les Aragonais. Les tours cylindriques datent de la construction primitive due à Ferdinand I d’Aragon (1492), agrandies par les Espagnols au XVIe siècle.

Au coin de la Via Duomo il y a deux grandes colonnes (VIe s. av. J.-C.), vestiges d’un temple dorique dédié à Neptune.

Le canal permet aux navires militaires et civils de passer d’une mer à l’autre. Dès 1887 le pont tournant (refait en 1958) donne accès à la nouvelle ville bordée par une jolie promenade (Lungomare) plantée de palmiers, qui vient d’être restaurée. Pour le panorama continuez à gauche par Via Roma d’où vous découvrez le Mar Piccolo. Dans l’axe du pont s’ouvrent les jardins de Piazza Garibaldi, à gauche il y a le musée archéologique national (abrité par l’ancien couvent des Alcantarini). Il est un des plus riches d’Italie et, par l’éventail de ses collections, celui qui donne le panorama le plus complet de la civilisation de la Grande-Grèce. Sa visite est indispensable à la connaissance de l’histoire de Tarente, riche capitale de la Grande-Grèce. La magnifique collection de céramiques et de bijoux proviennent , en grande partie, des tombeaux de la nécropole sur laquelle la ville moderne a été construite. La céramique laconienne fabriquée à Sparta, aux rares exemplaires, atteste les liaisons commerciales entre la colonie et mère-patrie.

Remarquable est la section dediée à l’orfévrerie. Lorsque Tarente atteint son apogée (IVe et IIIe s.) les artistes tarentins créerent des bijoux particulièrement raffinés. Merveilleuse est la parure retrouvée dans un hypogée de Canosa composée par un superbe diadème en or et émail, deux boucles d'oreilles en forme de grappe de raisins, un sceptre en lamelle d'orajourées, etc. Derrière le musée, vers la droite, il y a l’Etablissement pour la Thalassographie (Istituto Talassografico) avec un petit musée annexé.

Par là on arrive au beau jardin de la “Villa Peripato”, planté de palmiers et de pins.

Au point de vue touristique les rites de la Semaine Sainte sont les manifestations les plus intéressantes.

Ils rappellent la Passion et la Mort de Jesus célébrées en Espagne, avec les pélerins au visage couvert d’un capuchon étroit et percé de deux trous correspondant aux yeux. La Semaine Sainte commence le dimanche qui précède Pâques.

A voir dans la nouvelle Tarente la Concattedrale, due à l’architecte Ponti, inaugurée en 1970.

La grande façade ajourée évoque un bateau à voile.

Pour un accès direct à la ville neuve parcourir le pont “Punta Penna” (1978) qui enjambe le Mar Piccolo.

Les environs de Taranto offrent plusieurs plages et petites stations balnéaires (N-O et S-E), dont le mer est très propre.

L’arrière-pays (Massafra, Castellaneta, Palagianello, Mottola, Ginosa et Laterza) est caractérisé par le monde souterrain du ravin, c’est-à-dire gorges profondes criblées de grottes, d’habitations troglodytiques et de cryptes basiliennes.

Castellaneta, elle aussi au bord de la “gravina”, est surtout connue pour Rodolfo Valentino, l’acteur qui a crée le mythe du latin lover, né ici en 1895. Castellaneta lui a dedié un musée.

Par une superbe campagne plantée d’olivier
 
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